Ce livre est dédié à l’étude de l'œuvre Jour, Contre-jour que GÉRARD GRISEY compose en 1979, pour treize exécuteurs, orgue électrique et bande magnétique à quatre pistes. Cette œuvre est peu connue et a été pendant longtemps absente des salles de concert, pour des raisons techniques liées à la partie électronique sur bande magnétique. Jour, Contre-jour naît de l’émerveillement de l’auteur pour L’Égypte Antique et s’inspire de l’analogie qui existe entre les phénomènes de diffractions des rayons lumineux et des sons que l’on appelle différentiels. Par l’étude de cette composition, le lecteur sera porté à se demander quel lien secret unit la science moderne du son à la mesure gnomonique des heures solaires dans l’Égypte Antique ; il découvrira ainsi l’existence d’un lien entre le temps musical et la foudroyante image de la barque solaire du dieu égyptien Râ. Mais les colorations métaphoriques ne devront pas nous tromper : la structure temporelle de Jour, Contre-jour est le fruit d’un calcul rigoureux ; un algorithme sous-entend des processus fluides et continus où chaque son et chaque durée s’inscrivent de façon ordonnée. L’analyse ici conduite sur les esquisses de composition de l’auteur en révèle la loi mathématique.
Diffractions. Analyse de l’œuvre musicale mixte "Jour, Contre-jour" de Gérard Grisey
Luca Cossettini
;Angelo Orcalli
2018-01-01
Abstract
Ce livre est dédié à l’étude de l'œuvre Jour, Contre-jour que GÉRARD GRISEY compose en 1979, pour treize exécuteurs, orgue électrique et bande magnétique à quatre pistes. Cette œuvre est peu connue et a été pendant longtemps absente des salles de concert, pour des raisons techniques liées à la partie électronique sur bande magnétique. Jour, Contre-jour naît de l’émerveillement de l’auteur pour L’Égypte Antique et s’inspire de l’analogie qui existe entre les phénomènes de diffractions des rayons lumineux et des sons que l’on appelle différentiels. Par l’étude de cette composition, le lecteur sera porté à se demander quel lien secret unit la science moderne du son à la mesure gnomonique des heures solaires dans l’Égypte Antique ; il découvrira ainsi l’existence d’un lien entre le temps musical et la foudroyante image de la barque solaire du dieu égyptien Râ. Mais les colorations métaphoriques ne devront pas nous tromper : la structure temporelle de Jour, Contre-jour est le fruit d’un calcul rigoureux ; un algorithme sous-entend des processus fluides et continus où chaque son et chaque durée s’inscrivent de façon ordonnée. L’analyse ici conduite sur les esquisses de composition de l’auteur en révèle la loi mathématique.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.