Les rapports littéraires entre Gabriele D’Annunzio et la France sont nombreux. Au théâtre surtout, D’Annunzio écrira plusieurs pièces directement en français et, selon certains critiques, ne se privera pas de la possibilité de l’auto-traduction. Il affirmera en effet avoir traduit, ou du moins écrit en deux versions, la française et l’italienne, au moins deux tragédies, la première et la dernière de sa longue carrière de dramaturge, dont les titres italiens sont respectivement La città morta (1896) et Il ferro (1913). Bien que plusieurs commentateurs mettent en discussion ces affirmations, en soutenant que D’Annunzio n’aurait pas traduit les textes, leur exploration et leur comparaison n’en restent pas moins intéressantes; elles nous permetteront d’acquérir quelques données concernant l’auto- et la pseudo-auto-traduction. Dans cet article nous analysons deux couples de textes (La città morta/La Ville morte, Il ferro/Le Chèvrefeuille) afin de mettre en lumière les similitudes et les différences entre les deux travaux de traduction.

D'Annunzio, le théâtre, l'auto-traduction. Quelques remarques sur La città morta/La ville morte et Il ferro/Le chèvrefeuille

F Regattin
2014-01-01

Abstract

Les rapports littéraires entre Gabriele D’Annunzio et la France sont nombreux. Au théâtre surtout, D’Annunzio écrira plusieurs pièces directement en français et, selon certains critiques, ne se privera pas de la possibilité de l’auto-traduction. Il affirmera en effet avoir traduit, ou du moins écrit en deux versions, la française et l’italienne, au moins deux tragédies, la première et la dernière de sa longue carrière de dramaturge, dont les titres italiens sont respectivement La città morta (1896) et Il ferro (1913). Bien que plusieurs commentateurs mettent en discussion ces affirmations, en soutenant que D’Annunzio n’aurait pas traduit les textes, leur exploration et leur comparaison n’en restent pas moins intéressantes; elles nous permetteront d’acquérir quelques données concernant l’auto- et la pseudo-auto-traduction. Dans cet article nous analysons deux couples de textes (La città morta/La Ville morte, Il ferro/Le Chèvrefeuille) afin de mettre en lumière les similitudes et les différences entre les deux travaux de traduction.
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